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C’est le pire cauchemar de tout auteur, rédacteur ou créateur de contenu : le syndrome de la page blanche.
On l’a tous connu au moins une fois.
Pour moi, c’était les dissertations qu’on devait écrire en cours de français.
Je redoutais le moment où la professeur nous enfermait 2 heures dans une salle avec pour objectif d’écrire une dissertation de 2 pages sur un sujet donné.
C’était donc la peur qui m’empêchait d’écrire.
Étonnement, lorsque j’ai vaincu cette peur, je n’ai plus JAMAIS connu le syndrome de la page blanche (je précise tout de même qu’il m’arrive parfois de manquer d’idées ou rester bloqué quelques minutes avant d’écrire).
Par contre, je n’ai jamais passé plusieurs heures devant une feuille ou un document d’ordinateur sans rien écrire.
Incroyable, mais vrai !
Comment est-ce que je l’explique ?
C’est simple.
Quand j’ai commencé à écrire sur ce blog, j’ai uniquement écrit sur des sujets qui me plaisaient et pour lesquels j’avais déjà des connaissances.
Mais, pas que …
J’ai développé sans le savoir au fil du temps des techniques anti-page blanche que je compte bien vous partager dans cet article.
En appliquant ces techniques, je suis capable d’écrire des articles de 3500 mots comme celui que vous vous apprêtez à lire en 6 heures à peine (recherches et relecture comprises).
Mon objectif aujourd’hui, vous l’avez deviné, c’est de vous transmettre ces petits trucs et astuces pour que vous puissiez vous aussi vaincre définitivement le syndrome de la page blanche.
D’où provient le syndrome de la page blanche ?
Tout comme quand vous avez mal quelque part, il faut trouver la cause du problème avant de chercher les solutions.
C’est ce que votre médecin cherche à faire en vous posant des questions au début de toute consultation 😉
En ce qui concerne le syndrome de la page blanche, les causes sont multiples et je ne pourrai évidemment pas toutes vous les citer ici. Par contre, je peux vous citer les causes les plus répandues.
Passons-les rapidement en revue avant de parler des solutions !
La peur
En tout début d’article, je vous parlais de ma peur des dissertations.
Je ne dirai pas que c’était une phobie, mais le feedback négatif que je recevais à l’époque me faisait clairement perdre mes moyens pour les prochaines dissertations.
Et la peur peut devenir paralysante et nous faire perdre nos moyens.
C’est ce qu’il s’est passé pour moi à l’époque.
Heureusement, j’ai pu m’en défaire. Il faut bien surmonter ses peurs un jour 😉
Quelles sont les vôtres ?
La procrastination
Reporter au lendemain ce qui peut être fait aujourd’hui, cela nous arrive tout le temps et c’est tellement facile.
Lorsque l’écriture devient un travail (et plus un plaisir), on a tendance à procrastiner.
Plus vous reportez, plus vous vous sentez coupable et moins vous êtes motivé à écrire.
C’est ce qui m’est arrivé de nombreuses fois. À force de procrastiner, je me suis souvent retrouvé à écrire, le dimanche au soir, des articles qui devaient sortir le lendemain matin !
En définitive, plus vous attendez, plus vous aurez de difficultés à (bien) écrire.
Le perfectionnisme
Que vous soyez expérimenté ou novice en rédaction, votre premier jet sera imparfait.
C’est pour cela qu’on l’appelle un brouillon.
Le risque est d’abandonner rapidement parce que ce n’est pas encore parfaitement structuré, bien écrit et avec la bonne syntaxe.
Ce n’est pas grave.
Lorsque vous commencez à écrire, ne faites pas trop attention à la forme et aux fautes d’orthographe.
Vous vous en soucierez quand vous ferez une première relecture. Cela ne doit donc pas vous empêcher d’avancer !
Les distractions
Nous vivons dans un monde rempli de distractions symbolisées par nos téléphones et les réseaux sociaux.
Comment voulez-vous faire venir des idées, les structurer et écrire si votre téléphone vibre toutes les 2 minutes ?
Comment pourriez-vous vous concentrer si les personnes autour de vous discutent (ou chuchotent) ?
C’est pourtant dans ce genre d’environnement que certaines personnes essayent d’écrire…
Je vous expliquerai plus tard comment éliminer au maximum les distractions qui vous empêchent d’écrire.
L’environnement
Vous ne devriez pas non plus négliger votre environnement.
Comme je vous le disais, c’est extrêmement difficile d’écrire si les personnes autour de nous n’arrêtent pas de discuter.
Pourtant, vous pourriez travailler dans des environnements calmes chez vous ou à votre bureau et être incapable d’écrire.
C’est (aussi) tout à fait normal.
Par exemple, je suis incapable d’écrire dans mon lit ou couché dans un divan.
J’ai besoin d’être assis sur une bonne chaise à mon bureau (chez moi) pour être le plus efficace et à l’aise quand j’écris.
Dans la suite de cet article, je vous donnerai quelques conseils pour trouver le bon environnement propice à l’écriture.
Le manque de préparation
La dernière cause du syndrome de la page blanche est celle à laquelle vous n’aviez pas pensé.
Vous n’êtes tout simplement pas prêt.
Je serai incapable d’écrire des articles comme ceux-ci sans un minimum de préparation et de recherches en amont (généralement un à 2 jours avant d’écrire le premier jet).
Malheureusement, ce n’est pas quelque chose auquel on pense parce que l’on croit que les auteurs et rédacteurs expérimentés sont capables de se poser sur une chaise et écrire 1000 mots à l’heure sans s’arrêter une seule seconde pour faire des recherches.
Est-ce que vous comprenez un peu mieux les symptômes du syndrome de la page blanche ?
Si vous êtes une personne normale, vous êtes au moins affecté par 2 ou 3 des symptômes que je viens de décrire.
Nous allons maintenant y remédier dans la suite de cet article 🙂
Voici (enfin) comment surmonter le syndrome de la page blanche …
Je vous ai préparé 7 conseils et techniques intemporels pour surmonter le syndrome de la page blanche.
Tous viennent de ma propre expérience et je vous expliquerai à chaque fois comment je les applique pour mes propres routines d’écriture.
1) Se fixer des objectifs clairs
De nombreux auteurs travaillent de cette façon.
Lorsqu’ils doivent écrire un livre plutôt long et des dizaines de milliers de mots, ils se fixent des objectifs de nombre de mots par jour.
Par exemple, un auteur pourrait passer les 180 prochains jours à écrire 800 mots par jour pour son prochain livre, quel que soit le temps que ça lui prendra.
Cela donne l’équivalent de 144.000 mots écrits en 6 mois, soit au moins 150 pages 🙂
Vous pouvez travailler de la même façon si vous êtes blogueur.
Plutôt que d’écrire seulement dès que vous en avez envie, vous pourriez planifier 2 après-midi par semaine pour écrire un certain nombre de mots ou un certain nombre de parties de votre article.
Bien sûr, cela est possible si vous avez défini en amont la structure de votre article et ses différents « chapitres ».
Nous verrons comment vous y prendre plus loin dans cet article.
Quoi qu’il en soit, fixez-vous des objectifs pour tous les contenus vous devez écrire.
Voici quelques habitudes courantes chez les créateurs de contenus :
- Écrire une publication LinkedIn par jour
- Envoyer 10 emails (personnalisés) de prospection par jour
- Écrire un article par semaine
- Etc.
Bref, vous l’avez compris.
Se fixer des objectifs dès le départ, avant d’écrire, vous aide à vous focaliser sur l’accomplissement de cet objectif. Vous serez alors plus discipliné et presque « obligé » d’écrire au risque de ne pas atteindre vos propres objectifs …
Si vous voulez un dernier petit conseil de ma part, offrez-vous une récompense une fois que l’objectif est atteint.
Je vous laisse choisir la récompense !
Moi, j’aime faire une bonne séance de sport après avoir fini d’écrire. D’autres aiment plutôt se faire plaisir avec de la nourriture (sucrée), regarder une série ou des vidéos sur YouTube, etc.
2) Éliminer les distractions
Non, vous n’êtes pas multitâche.
Non, vous ne serez pas plus productif en faisant plusieurs tâches en même temps.
Au même titre que d’autres tâches que vous faites habituellement, écrire vous demande un tout autre niveau de concentration.
Lorsque vous écrivez, vous produisez quelque chose de nouveau qui n’a jamais été créé avant.
Pensez-y !
Ce n’est pas possible d’y arriver si vous êtes constamment interrompu ou distrait.
Qu’est-ce qui nous distrait alors ?
Je vois plusieurs sources de distraction que vous connaissez sûrement :
- Les personnes autour de nous. Comme je l’expliquais, il est difficile d’écrire dans un environnement bruyant.
- Le désordre nous distrait aussi. Essayez d’être créatif et écrire efficacement au milieu d’un bureau en désordre, vous m’en direz des nouvelles …
- Le monde extérieur. Notre smartphone et les réseaux sociaux nous rappellent constamment à quel point les autres ont besoin de notre attention.
- Nous-mêmes. Il serait injuste de rejeter la faute sur les autres parce que nous avons aussi cette envie d’être indisciplinés et regarder notre téléphone toutes les 2 minutes ou allumer la TV !
Comment y remédier ?
Si je reprends les points cités ci-dessus, la première chose à faire pour être moins distrait est de changer d’environnement.
Pouvez-vous écrire dans un endroit (plus) calme ou à un moment dans la journée durant lequel personne ne risque de vous déranger ? Généralement, on trouve ces moments tôt le matin et tard le soir !
Vous pouvez aussi ranger votre espace de travail pour ne pas laisser le désordre prendre le dessus sur votre créativité.
Coupez votre téléphone, mettez-le en mode avion ou activez à minima la fonction « Ne pas déranger » de votre smartphone pendant 2 heures au moins afin de ne pas recevoir de notifications durant cette période.
(Personnellement, j’ai coupé toutes les notifications de mon téléphone à part celles des SMS et des appels.)
Et si tout cela n’est pas suffisant, éliminez le problème en travaillant dans une pièce totalement isolée dans laquelle vous ne prenez pas votre téléphone avec vous !
Vous pouvez également installer une app comme Freedom pour vous empêcher de consulter certains sites que vous visitez régulièrement … et qui ont tendance à vous distraire.
3) Trouver le bon environnement pour écrire
Avant de commencer à écrire, assurez-vous d’être dans le meilleur environnement possible.
Je vous expliquais que je suis incapable d’écrire à mes bureaux (en-dehors de chez moi). J’ai tendance à être plus interrompu ou m’interrompre moi-même quand j’y suis.
À mon avis, c’est parce qu’il y a des gens autour de moi et je sais qu’à un moment ou un autre, je vais finir par entamer une discussion avec quelqu’un.
De plus, j’ai toujours eu cette habitude d’écrire chez moi, le matin ou l’après-midi. Souvent le week-end.
Chez moi, personne ne me dérange.
Je suis au calme. Je peux m’habiller aussi décontracté que possible.
En plus, je peux me poser à différents endroits pour garder un niveau de productivité constant.
Je sais donc que j’ai tout intérêt à être chez moi pour écrire, si possible le samedi ou le dimanche (en matinée ou après-midi).
Est-ce que j’écris toujours à ces heures-là ? Pas forcément, mais je peux vous dire que je ne fais jamais un projet créatif au bureau. Ce serait impossible …
Et vous ? Où se trouve l’endroit le plus calme et le plus sain pour écrire ?
Cet endroit peut se trouver n’importe où :
- Chez vous : salon, bureau, chambre, etc.
- À l’extérieur : bureau, coworking, bibliothèque, etc.
Faites vos propres tests.
Écrivez à différents endroits et moments dans la journée pour trouver l’équilibre parfait !
Par contre, si vous constatez qu’être trop souvent au même endroit limite votre créativité, vous devriez peut-être faire varier votre environnement.
Vous pourriez écrire un jour chez vous et un autre jour au bureau. Autrement, vous pouvez faire une pause de 10 minutes toutes les heures et prendre l’air !
Ne négligez pas l’impact de votre environnement sur votre créativité.
4) Rechercher votre sujet de fond en comble avant de commencer à écrire
Jusqu’ici, je vous ai beaucoup conseillé sur les objectifs et la productivité.
Le problème, c’est que vous n’allez pas tout d’un coup générer plus d’idées si vous n’avez pas fait vos recherches avant 🙁
Il vous faut un moyen de générer des idées.
Et pour cela, j’aime faire une petite veille de mon sujet avant d’écrire.
Par exemple, d’ici quelques semaines, je compte écrire un article sur la mise à jour d’iOS 14 et son impact sur les campagnes Facebook.
Je suis déjà occupé à me renseigner sur le sujet. Je lis des articles et j’écoute des podcasts sur ce sujet. Je prends occasionnellement des notes ou j’enregistre les liens avec l’extension Pocket.
De cette façon, le jour où je devrai (enfin) écrire sur ce sujet, je serai en partie prêt.
J’aurai déjà des idées que je pourrai structurer dans un premier temps et rédiger les différentes parties de mon article dans un second temps.
Dès que je serai un peu bloqué dans ma rédaction, je pourrai revenir sur les articles que j’ai lus pour développer mon texte.
Notez que ce n’est pas du plagiat.
J’écris mon propre article, mais je me renseigne ailleurs pour ne pas dire n’importe quoi !
Mais comment faire une veille si vous n’avez pas encore trouvé l’idée de départ de votre pièce de contenu ?
Pas de paniques, j’ai une solution pour vous aussi !
Poser la question à vos lecteurs.
Depuis que je suis blogueur, je demande chaque année à mon audience de me donner des idées de contenus.
Littéralement.
Regardez.
Vous pouvez aussi poser ces 2 questions :
- Qu’est-ce qui vous frustre à propos de [votre expertise/domaine d’activité] ?
- Quels sont les problèmes que vous rencontrez à propos de [votre expertise/domaine d’activité] ?
Vous devez toujours écrire pour résoudre les problèmes de vos lecteurs et les aider à dépasser leurs frustrations, alors autant les connaître 😉
Si vous avez une bonne base de lecteurs, vous devriez obtenir des centaines de réponses.
C’est là qu’il va falloir faire un petit tri.
Premièrement, éliminez toutes les idées qui sortent de votre ligne éditoriale.
Regroupez ensuite ces idées par thématique (les « piliers de contenus » de votre stratégie de contenu).
Recherchez ensuite le mot clé que vous pourriez viser avec les idées que vous avez retenues.
Ce simple sondage peut vous donner des dizaines d’idées que vous pourrez ensuite rechercher avant d’écrire.
Ne me remerciez pas 😉
J’en profite pour vous dire que mon bon ami Alexis Minchella a écrit un super livre « Freelance : l’aventure dont vous êtes le héros ».
Quand j’en ai parlé avec lui sur mon podcast, il m’a expliqué que les lecteurs et les membres de sa communauté l’ont énormément aidé à écrire son livre.
Comment ?
Alexis les a intégrés directement au processus d’écriture de son livre.
Dans un premier temps, Alexis écrivait un chapitre.
Il le faisait ensuite relire au groupe et récoltait du feedback qui lui permettait d’améliorer ce qu’il a déjà écrit … ou reprendre de zéro.
Ce processus d’écriture est extrêmement intéressant parce qu’il mélange le meilleur des 2 mondes : vous écrivez seul pendant plusieurs semaines et vous récoltez ensuite du feedback qui vous permet d’améliorer ou modifier ce que vous avez écrit.
De cette façon, vous avez de grandes chances d’écrire un livre qui intéresse votre public cible … sans jamais manquer d’idées.
Bien sûr, cette méthode d’écriture ne s’applique peut-être pas à tous, mais au moins, elle vous permet d’avoir toujours des idées fraîches à exploiter (et se sentir moins seul quand on doit écrire des centaines de pages !).
5) Organiser vos idées (au moins un jour avant d’écrire)
Après la recherche d’idées, place à l’organisation.
Ce n’est pas le tout d’avoir des idées, encore faut-il que vous ayez réfléchi à un ordre logique avant d’écrire.
Prenons l’exemple de cet article.
Je n’écris jamais un article sans avoir fait des recherches au préalable.
Après avoir fait des recherches, je me pose 30 minutes et je construis un plan qui contient les différentes parties de mon article.
Certains créateurs de contenus s’arrêtent là en pensant que le moment venu, ils pourront remplir tranquillement chaque partie étant donné qu’ils y ont déjà réfléchi avant.
C’est vrai, mais cela prend plus de temps.
Pour aller plus loin, je vous conseille d’ajouter une liste à puces à chaque partie de l’article.
Vous pouvez également mentionner des liens, statistiques, visuels et captures d’écrans que vous pourriez insérer à chaque partie.
Voici par exemple à quoi ressemble le plan de cet article.
J’aime le faire un jour avant d’écrire, mais rien n’empêche de le faire le jour même.
Personnellement, j’aime passer du temps pour structurer mes idées sans avoir la pression de rédiger pendant plusieurs heures tout de suite après.
(C’est ce que j’avais tendance à faire il y a encore un an !)
Si vous ne rédigez pas une pièce de contenu aussi élaborée qu’un article ou une vidéo, rien ne vous empêche d’organiser vos idées avant d’écrire :
- Vous pourriez réfléchir à différents angles d’approches pour des publicités avant de les écrire
- Vous pourriez identifier l’objectif de votre post et l’idée centrale derrière celui-ci avant de le rédiger
- Vous pourriez élaborer le squelette de votre page de vente, remplir les différentes parties de la page avec quelques idées et commencer à rédiger ensuite
Le principal message que je veux faire passer ici est de diviser pour mieux régner !
Ne faites pas l’erreur d’écrire sans avoir un plan à minima élaboré pour vous mettre dans les meilleures conditions dès le départ 🙂
6) Développer votre propre processus de rédaction
Écrire un contenu, ce n’est pas facile, surtout si on parle d’un long article de blog, une page de vente ou un livre !
Pourtant, comme tout projet que vous allez réaliser, la rédaction d’un contenu comporte plusieurs phases.
Heureusement, j’ai eu la chance d’avoir pu identifier rapidement les phases de la rédaction d’un article de blog :
- Trouver l’idée
- Rechercher le mot clé associé (le SEO, c’est important baby !)
- Faire des recherches
- Construire un plan
- Rédiger
- Relire (et optimiser le SEO on-page, oui oui !)
C’est tout 😉
Je suis ces étapes une par une depuis plus de 3 ans pour écrire mes articles de blog.
Généralement, je m’exécute sur 3 jours :
- Mercredi : je commence par trouver l’idée et le mot clé associé (le plus important)
- Jeudi après-midi : je fais quelques recherches et je construis le plan de l’article
- Samedi (matin ou après-midi) : je rédige 3 à 4 heures et je termine par une relecture (dans mon lit). Retenez que la relecture a toujours lieu après la rédaction.
Cette méthodologie fonctionne et peut se répéter à l’infini.
Le problème ?
C’est routinier et un peu chiant à la longue !
Il y a bien un moment où je devrai changer, mais pour l’instant je suis content de cette organisation.
Le temps de rédaction d’un article oscille toujours entre 6 et 9 heures. Je peux donc planifier chacune des 3 phases dans mon agenda avec une estimation plus ou moins précise du temps que ça va me prendre pour chaque phase 🙂
J’ai développé un processus similaire pour écrire une page de vente :
- Étude de marché
- Définir l’offre
- Préparer la fiche marketing de l’offre (raisons de l’acheter, freins à l’achat, fausses solutions …)
- Structurer la page de vente en différents blocs
- Écrire les blocs de la page de vente
- Faire une relecture et obtenir un avis extérieur
- Création du design de la page de vente
Si vous en avez déjà écrit une, vous savez à quel point rédiger une page de vente est un processus long et fastidieux.
Avec cette organisation, je suis toujours resté motivé et j’ai toujours su ce que je devais faire avant même de commencer.
Au final, la partie que je redoutais le plus (rédiger les blocs de la page de vente) m’a pris beaucoup moins de temps que prévu parce que j’avais déjà préparé toutes mes idées et la structure de la page de vente en amont !
Mes processus de rédaction ne vous conviendront peut-être pas, vous devez donc réfléchir à la meilleure organisation pour vous.
Ce qui compte, c’est que vous ayez défini précisément toutes les étapes nécessaires à la création de votre contenu.
7) Commencer par ce qui vous inspire le plus
Pour terminer cet article, je voulais vous donner un dernier conseil tiré de ma propre expérience et que j’applique un peu moins aujourd’hui : écrire dans le désordre.
Personne n’a jamais dit que vous devez écrire de la première à la dernière ligne.
Si vous vous sentez plus inspiré par la 3e partie de votre article, commencez par celle-ci.
Vous rédigerez les autres parties ensuite.
Vous pouvez également écrire l’introduction en dernier.
L’introduction sera un jeu d’enfant. Après tout, vous aurez déjà écrit toutes les parties de votre article. Il ne vous reste plus qu’à faire un petit teasing en guise d’introduction 😉
Je n’ai pas forcément travaillé de cette manière pour les articles de mon blog. Par contre, j’ai très souvent rédigé mes pages de vente en commençant par la présentation de ma solution ainsi que les modules ou composantes de mon offre.
Ensuite, je rédigeais la partie la plus difficile : introduction de la page de vente, parler des problèmes et frustrations de mon client idéal, développer un storytelling autour de ma solution, écrire la section « hero » de ma landing page (la proposition de valeur), etc.
Bref, je gardais le plus dur pour la fin et étonnement, le simple fait de commencer par le plus simple (mon offre) me permettait de développer un momentum qui me motivait à écrire le début de ma page de vente.
Comprenez que parfois, les idées et l’inspiration arriveront plus tard. Si vous êtes bloqué, ne vous arrêtez pas et écrivez ce qui vous inspire sur le moment.
Vous continuerez le reste après (ou un autre jour) quand d’autres idées vous seront venues en tête, mais n’oubliez pas de les noter dans votre plan 😉
Conclusion
Après avoir produit tant de contenu sur mon blog à propos de la création de contenu, je n’ai jamais pensé à écrire sur ce qui peut le plus vous empêcher d’écrire : le syndrome de la page blanche.
Heureusement, le syndrome de la page blanche est loin d’être une fatalité.
Que du contraire !
Dans cet article, nous avons vu qu’il est nécessaire de trouver la cause du problème avant de chercher les solutions.
Si vous êtes constamment bloqué au moment d’écrire ou si vous manquez d’idées, est-ce que cela est dû à … :
- Une peur particulière ?
- La procrastination ?
- Le perfectionnisme ?
- Les distractions ?
- Votre environnement ?
- Un manque de préparation ?
Une fois les causes identifiées, nous avons abordé les solutions.
Et pas qu’une !
J’ai commencé par vous sensibiliser sur l’importance d’avoir des objectifs clairs, éliminer les distractions et trouver le bon environnement avant même de commencer à écrire.
De plus, je vous expliquais à quel point la recherche d’idées est importante. Même les meilleurs rédacteurs et auteurs seraient incapables d’écrire un contenu sans avoir fait une recherche d’idées au préalable.
Mais, ce n’est que la première partie de notre équation pour écrire sans jamais s’arrêter !
Après avoir fait vos recherches, pensez à organiser vos idées et définir un processus de rédaction qui vous correspond.
Il ne vous reste plus qu’à écrire (enfin).
Vous pouvez écrire de la première à dernière ligne (comme j’aime le faire) ou dans le désordre.
C’est comme vous préférez 😉
L’important, c’est d’écrire un premier jet et terminer par une relecture.
À ce moment-là, vous pourrez corriger certaines parties, ajouter des informations … et corriger l’orthographe, la syntaxe et la grammaire bien sûr !
Tant que j’y pense, j’ai souvent eu de supers idées en pleine relecture. Ne négligez donc pas cette étape ô combien importante !
Avez-vous des techniques intéressantes à partager pour surmonter le syndrome de la page blanche ?
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Écrit par
Danilo Duchesnes
Danilo est le fondateur de DHS Digital, une agence de publicité Facebook et Instagram qui aide les E-commerces et DNVB (Digitally natives vertical brands) à booster leur croissance en ligne. Il est aussi le créateur du Rendez-vous Marketing, le podcast qui vous aide à développer votre acquisition de clients en ligne.
Très bon article
Je suis complètement d’accord pour faire un plan avant d’écrire
Je trouve que faire un brouillon où je balance toutes mes idées sans penser à l’écriture au propre m’a bien aidé 😉
Merci Baptiste! Top 🙂