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Écrire pour les réseaux sociaux est tout un art qui est bien différent de celui d’écrire une rédaction classique ou même un article de blog.
Sur les réseaux sociaux, l’attention est limitée, vous le savez très bien.
Tous les jours, vous voyez passer des centaines de publications dans votre fil d’actualités et vous choisissez de porter votre attention uniquement sur quelques-unes d’entre elles.
Parfois même, en lisant le texte de la publication, vous avez soudainement l’envie de la commenter, la partager ou tout simplement lui laisser un pouce bleu.
Les interactions et les commentaires que reçoivent vos publications sont primordiaux pour qu’elles soient « poussées » dans le fil d’actualités de vos abonnés ou fans.
Aujourd’hui, l’algorithme de Facebook privilégie les publications qui sont commentées et partagées.
Il n’est pas le seul, les algorithmes d’Instagram et LinkedIn fonctionnent de la même façon.
Regardons par exemple le fonctionnement de l’algorithme de LinkedIn qui est peut-être un peu moins compris que ceux de Facebook et Instagram.
Source : Tiz
La publication est d’abord montrée à certaines de vos relations et si celle-ci récolte des réactions :
- Mentions j’aime
- Commentaires
- Partages
- Rapidité des interactions
Si elle n’obtient pas ou très peu de réactions, la publication n’apparaîtra tout simplement plus dans le fil d’actualités.
Si elle obtient un score d’interactions intéressant, celle-ci sera envoyée aux éditeurs de LinkedIn qui vont ensuite décider si :
- La publication est affichée à plus d’utilisateurs
- La publication ne doit pas être vue davantage
En d’autres termes, l’engagement initial sur votre publication est extrêmement important.
Pour le maximiser, vous devez bien sûr publier à la bonne heure, mais surtout écrire un texte engageant.
C’est ce que je vais tenter de vous apprendre dans cet article 🙂
5 principes indispensables pour écrire des publications sur les réseaux sociaux
Comme je vous le disais, la rédaction sur les réseaux sociaux est différente de celle d’un article d’un blog ou des pages de votre site.
En plus, elle sera différente d’un réseau social à l’autre.
La rédaction sur Instagram sera par exemple plus courte et casual que sur Facebook ou LinkedIn.
D’un réseau social à l’autre, certaines « règles » ne changent pas.
1) Adopter un ton décontracté
Vous vous connectez sur les réseaux sociaux pour vous détendre.
C’en est même devenu un réflexe.
Vous n’y allez pas pour lire des textes philosophiques. Et donc toutes publications qui paraissent trop sérieuses, vous allez probablement les zapper parce qu’elles ne sont pas adaptées à l’usage que vous faites des réseaux sociaux.
Les entreprises doivent s’y adapter en développant un ton à la fois professionnel et décontracté.
Surtout, ne vous sentez pas obligé de garder un ton sérieux comme vous le faites sur la page d’accueil de votre site web. N’hésitez pas à écrire comme vous parlez en évitant le jargon corporate.
Prenons ce post LinkedIn.
Il reste professionnel, mais à la fois décontracté.
Par exemple, une description de ce genre est clairement moins engageante :
« Aujourd’hui, l’équipe MKKM était présente au salon Digital First. C’est une grande fierté pour nous et la mission de notre entreprise. Êtes-vous disponible pour nous rejoindre ? »
J’exagère un peu, mais c’est simplement pour vous montrer le genre d’erreurs à éviter.
Regardez maintenant la légende de cette photo sur Instagram.
Cela reste sérieux, mais pas trop.
Ils n’ont pas dit « nous nous sommes bien reposés » (trop sérieux), mais plutôt « on a bien rechargé les batteries » parce que c’est comme ça qu’on s’exprime dans la vie de tous les jours.
Vous remarquez aussi que le texte contient quelques emojis pour rendre la description, une fois encore, plus engageante !
Nous en parlerons plus loin et je vous dirai si oui ou non vous devriez utiliser les emojis dans vos publications.
2) Écrire des textes courts (quand c’est possible)
Notre capacité d’attention est passée de 12 secondes à 8 secondes en quelques années seulement (celle d’un poisson rouge est de 9 secondes).
C’est un fait.
Nous sommes de plus en plus sollicités par les messages publicitaires et les notifications de nos smartphones.
Vous devez prendre cela en compte lorsque vous écrivez une publication.
Après avoir analysé plus de 6 millions de publications sur les réseaux sociaux, CoSchedule a publié une infographie qui montre la longueur idéale d’une publication sur les réseaux sociaux.
Sur Facebook, elle est de 111 caractères à peine.
Sur LinkedIn, la longueur idéale pour une publication est de 149 caractères, soit quelques caractères en plus.
Bien sûr, il faut prendre ces chiffres avec des pincettes. La plupart des posts LinkedIn que je lis le plus et qui cartonnent font plus de 1000 caractères !
Malgré tout, ces chiffres montrent que les publications courtes sont la norme sur les réseaux sociaux.
D’ailleurs, je suis un peu mal placé pour vous dire tout ça parce que je fais justement l’inverse.
La plupart de mes publications contiennent beaucoup de texte, mais c’est aussi parce que j’ai habitué mon audience à lire des textes longs et éducatifs !
Il m’arrive aussi d’écrire des textes courts et percutants, surtout lorsque j’ai un objectif précis en tête : obtenir des clics sur la publication.
Comme vous le voyez, j’ai mis en avant un problème courant : celui de ne pas avoir de résultats avec la publicité Facebook.
Et j’ai donné la cause potentielle : une de 6 erreurs décrites dans cet article.
Sur Instagram, j’aime beaucoup les publications de la marque MVMT. Les légendes de leurs photos dépassent rarement 2 lignes de texte et pourtant l’engagement est toujours au rendez-vous.
Ici, ils se sont contentés de commenter « Go for gold », une légende qui décrit parfaitement les 2 montres en or présentées.
3) Montrer votre personnalité
Avez-vous une personnalité attachante ? Ou devrais-je dire, est-ce que votre marque a une personnalité forte, amusante, amicale ou chaleureuse ?
Quelle que soit votre personnalité, déployez-la haut et fort sur les réseaux sociaux. C’est l’endroit parfait pour le faire.
Le premier exemple qui m’est venu en tête, c’est celui de Shanty Biscuits.
Shanty Biscuits propose un concept pour le moins unique, la vente de biscuits personnalisés. En d’autres mots, vous pouvez commander des biscuits et écrire ce que vous voulez dessus.
C’est plutôt sympa pour des cadeaux d’anniversaire, des mariages, des cadeaux pour des clients …
Je ne vous fais pas un dessin, la marque Shanty Biscuits a de la personnalité. Cela se ressent déjà beaucoup sur leur site web … et encore plus sur les réseaux sociaux.
Presque tous les jours, un biscuit de ce genre apparaît dans mon fil d’actualités accompagné d’une légende amusante.
C’est le style de la marque, alors pourquoi ne pas le refléter sur les textes de leurs publications ?
En soi, c’est très simple.
Adoptez une communication qui vous ressemble sur les réseaux sociaux. Certains apprécieront, d’autres non. C’est comme ça, vous n’allez pas changer la personnalité de votre marque pour plaire à tout le monde !
4) Utiliser la formule AIDA
La méthode AIDA est une formule de copywriting qui a traversé les âges et que tous les copywriters modernes connaissent très bien aussi.
Si vous ne la connaissez pas, laissez-moi vous la présenter.
AIDA est un acronyme pour :
A pour Attention : capter l’attention de la personne (évident, je sais !).
I pour Intérêt : susciter l’intérêt avec des faits, affirmations, etc.
D pour Désir : faire naître le désir en jouant sur ses émotions et ce qu’elle a besoin.
A pour Action : en lui donnant votre solution qui la pousse à passer à l’action.
Vous pouvez vous servir d’AIDA pour écrire la plupart de vos textes, et pas seulement sur les réseaux sociaux.
Cette formule constitue, pour moi, une véritable structure que je suis pour écrire des publicités, des emails, des pages de vente ou même pour présenter mes services.
Voici maintenant un exemple de cette formule en application sur une publicité Facebook.
Les premières lignes du texte d’accroche rappellent une chanson de Jay-Z : « I’ve got 99 problems but … »
(Je vous entends déjà chanter)
Cette première phrase attire l’attention.
La suite construit l’intérêt puisque le marketeur me promet une solution pour créer des publicités Facebook gagnantes.
Après ça, il parle de m’offrir gratuitement un programme qui coûte normalement $598. À cette étape, je développe une envie d’obtenir cette ressource.
Pour l’obtenir, je dois cliquer sur le lien pour rejoindre « The Council ». Il s’agit de l’appel à l’action.
Je vous en dis plus dans le point qui suit 😉
5) Terminer par un appel à l’action
Si vous deviez retenir un conseil de cet article, c’est celui-ci : toutes vos publications (ou presque) doivent au moins contenir un appel à l’action.
Sur les réseaux sociaux, les appels à l’action se présentent sous 2 formes :
- Une question directe ou indirecte
- Un verbe d’action (ex. : découvrez, cliquez, taguez, etc.)
Voici un premier exemple.
Dans le texte de cette publication Facebook, SEMrush invite ses lecteurs à suivre leur rubrique mensuelle Digital News pour ne pas manquer les mises à jour et les tendances les plus importantes.
Si vous préférez créer une discussion sous la publication, alors posez une question.
Vous serez surpris par le nombre de personnes qui y répondent (si la question donne envie de discuter dans les commentaires !).
Pour terminer sur les appels à l’action, pensez à faire un seul appel à l’action par publication. Si vous en utilisez plusieurs, vous risquez d’embrouiller vos lecteurs.
Maintenant que je vous ai exposé les 5 principes pour écrire sur les réseaux sociaux, je n’ai plus qu’à vous donner des conseils concrets pour écrire sur :
Ce sont les réseaux sociaux que j’utilise le plus souvent et que je connais le mieux.
C’est sûrement le cas pour vous aussi !
Facebook et Instagram ont tous 2 plus d’un milliard d’utilisateurs actifs mensuels, tandis que LinkedIn en a 303 millions d’après les chiffres du BDM.
Écrire des publications sur Facebook
Règle de base du copywriting : vous devez connaître votre audience avant de commencer à écrire.
Sur Facebook, les utilisateurs sont de plus en plus âgés.
Oui, croyez-le ou non, Facebook n’est plus aussi « cool » qu’il y a 10 ans quand j’ai commencé à utiliser la plateforme à 17 ans 😉
Aujourd’hui, la majorité des adultes (dont vos parents) sont sur Facebook.
Selon les chiffres du Pew Research Center, 79% des adultes sont sur Facebook.
Et si l’on se fie aux chiffres de Statista, 67% des utilisateurs ont plus de 25 ans.
En d’autres termes, l’audience sur Facebook n’est plus aussi « jeune » qu’elle l’était.
La question qu’on se pose aussi, c’est :
Qu’est-ce que cette audience veut vraiment ?
Selon cette étude de Buzzsumo et après avoir analysé 777 millions de posts Facebook, il semble que les utilisateurs Facebook aiment beaucoup rire et donner de l’amour.
Ce n’est pas tellement étonnant lorsque l’on sait que la plupart des utilisateurs se rendent sur Facebook pour voir ce que font leurs amis et leur famille.
Mari Smith, une spécialiste du marketing Facebook, conseille d’écrire des posts qui éduquent et divertissent votre audience. L’idée est de leur apprendre quelque chose d’utile, et de le faire de façon agréable ou amusante.
Rappelez-vous, les personnes qui vous suivent ont probablement plus de 25 ans et ces personnes vont sur Facebook aussi pour se divertir. Elles ne veulent pas seulement apprendre.
Koudetat, une Page Facebook dédiée à l’entrepreneuriat, fait ça très bien.
Le texte de leurs publications enseigne toujours quelque chose d’intéressant sur l’entrepreneuriat, le tout dans un style décontracté et personnel.
La vidéo s’occupe de nous divertir et nous apprendre quelque chose, en moins d’une minute.
Arrêtons-nous quelques secondes sur le texte de la publication.
D’abord, on remarque que l’entreprise choisit de tutoyer son audience. Vous n’êtes pas obligé de le faire, mais il faut reconnaître que le message parait bien plus personnel.
L’important est de parler à votre audience en utilisant les pronoms « vous » ou « tu ». Vous pouvez aussi utiliser les pronoms « je » ou « nous » pour rendre votre ton plus conversationnel.
Ensuite, on peut voir que Koudetat utilise de nombreux emojis au début et à la fin des phrases.
À moins que vous ayez une bonne raison de ne PAS utiliser des emojis, je vous conseille de les utiliser sur Facebook. Ils font partie des codes et du langage parlé sur la plateforme.
Je ne veux surtout pas vous obliger de les utiliser s’ils ne collent pas avec le ton de votre marque.
À minima, vous pourriez faire usage de ces emojis basiques qui permettent d’humaniser votre message et de transmettre les émotions « primaires » :
- 🙂
- 😉
- 🙁
- 😀
Enfin, la dernière chose que je remarque sur ce message, c’est que le texte contient de courts paragraphes de 2 ou 3 lignes maximum pour faciliter la lecture.
Gardez en tête que 88% des utilisateurs accèdent à Facebook via leur mobile (téléphone ou tablette).
Même s’ils grandissent, les écrans de smartphone restent petits. Lire un texte est moins évident que sur un ordinateur.
Vous devez prendre cela en compte en séparant votre texte en courts paragraphes espacés. Regardez, par exemple, la différence entre ces 2 publications.
Sur celle-ci, j’ai suivi les conseils que je viens de vous présenter :
J’ai fait exactement l’inverse sur cette publication :
La différence est flagrante !
Moins de gens auraient pris la peine de lire, c’est certain.
J’en ai terminé avec Facebook 🙂
Si vous avez bien retenu les 5 principes indispensables pour écrire une publication sur les réseaux sociaux, il vous suffit de les appliquer aussi sur vos prochaines publications Facebook en y intégrant les codes de la plateforme.
Écrire des publications sur Instagram
Instagram est une plateforme encore plus décontractée que Facebook.
Je vous parlais de la démographie des utilisateurs sur Facebook.
Sur Instagram, l’audience est bien plus jeune.
Selon Omnicore, 59% des utilisateurs d’Instagram sont âgés entre 18 et 29 ans et 33% des utilisateurs ont entre 30 et 49 ans.
La seconde différence par rapport à Facebook, c’est qu’Instagram est une plateforme bien plus visuelle. Sur Instagram, ce sont les belles photos inspirantes (et retouchées) qui récoltent naturellement de l’engagement.
Ce n’est d’ailleurs pas anormal que les célébrités postent des photos sur Instagram sans écrire une légende et récoltent tout de même 5 millions de réactions !
Bien sûr, ce sont des célébrités qui sont suivies par des dizaines de millions de personnes.
Vous êtes une entreprise et vous n’aurez probablement pas les mêmes taux d’engagement sans donner un peu de contexte aux photos ou vidéos que vous publiez.
Le problème, c’est que les utilisateurs d’Instagram ne vont pas sur la plateforme pour lire de longues descriptions.
Certains blogueurs ou influenceurs arrivent à utiliser quand même la légende de leurs publications pour faire du micro-blogging et obtenir de bons taux d’engagement.
Il faut savoir que seule une minorité de vos abonnés liront la description jusqu’au bout. En plus, la légende d’une publication Instagram est limitée à 2200 caractères.
Je peux vous dire qu’on les atteint très vite dès qu’on se met un peu à écrire.
En règle générale, vous devriez garder la légende de votre publication Instagram courte et punchy.
Peu importe la taille de votre légende sur Instagram, vous devez commencer par un bon hook. Le hook est une phrase d’accroche (les premières lignes de votre post) qui permet d’attirer l’attention. Elle peut prendre la forme d’une question, une affirmation, le début d’une histoire, …
De mon expérience, il y a différents types de hooks qui fonctionnent bien sur Instagram :
- Curiosité (le plus souvent utilisé – le but étant de piquer la curiosité de l’utilisateur avec les premières lignes)
- Surprise (ex. commencer par une stat’ étonnante ou une phrase qui choque !)
- Humour
- Problème → Solution
- Storytelling (démarrer par une histoire)
Voici quelques exemples.
Dans cet exemple, Alez Vizeo attire notre attention en nous révélant un format de tôt do list qui lui a permis de « décupler sa productivité ».
Voilà un bon moyen d’engager son audience toujours à la recherche de tips pour être plus productif !
De mon côté, j’écris souvent des petites histoires sur mon compte Instagram. Dans celle-ci, j’ai utilisé des guillemets pour reprendre mot pour mot une question qu’un prospect m’a posée au téléphone.
C’était le début de mon histoire sur la façon dont j’ai appris un métier comme les Facebook ads !
Et voici un dernier hook « Problème > Solution » qui est très simple à mettre en place. Vous énoncez un problème. Vous pouvez également amplifier ce problème, comme je le fais ensuite, et vous donnez ensuite la solution.
Évoquer un problème donne à votre audience l’envie de lire la suite pour connaître la solution 🙂 C’est plus fort que nous !
Maintenant que vous connaissez quelques techniques pour écrire des bons hooks sur Instagram, si on se demandait pourquoi on écrit la légende d’une publication ?
Sur Instagram, on utilise le plus souvent la légende pour donner du contexte à la photo/vidéo que l’on publie (où cette photo a été prise, pourquoi votre audience devrait s’y intéresser, etc.).
Voici un très bon exemple.
Sur cette photo, on a l’impression que la personne passe les marches rapidement.
Et la légende de la photo commence par : « En pleine course contre la montre ? »
La légende est totalement alignée avec ce qu’on voit sur la photo, ce qui la rend d’autant plus impactante.
Bien sûr, la marque en profite pour promouvoir sa boisson.
Rien ne vous empêche de montrer des photos qui n’ont rien à voir avec ce que vous faites et de contextualiser leur utilisation avec une courte légende.
Dans son style sérieux et professionnel, Hubspot a publié une photo de macarons pour faire passer un message sur la diversité et l’ethnicité au sein des entreprises.
Si je publie une vidéo sur Instagram, j’ai évidemment envie que mon audience joue la vidéo. Je n’ai donc pas besoin de tout révéler dans la légende du post, mais plutôt de donner envie de jouer la vidéo.
Généralement, je reprends le hook de ma propre vidéo (c-à-d ce que je dis au début de la vidéo) pour écrire ma légende ! C’est simple, mais efficace pour augmenter le nombre de vues sur une vidéo !
On termine cette série de conseils par les appels à l’action.
Comme sur Facebook, pensez à ajouter un appel à l’action sous la forme d’une question ou un verbe d’action si vous voulez générer du trafic ou des ventes sur votre site web.
Sur Instagram, la majorité des appels à l’action se présentent sous cette forme :
- Poser une question
- Proposer de taguer un(e) ami(e) dans les commentaires
- Demander un partage dans les Stories
- Cliquer sur le lien dans la bio ou taper une fois sur la photo pour acheter le produit
- Appuyer 2 fois sur la photo pour laisser un like
Dans la majorité des cas, faites des légendes courtes (quelques lignes maximum).
La seule exception, je dirais, c’est lorsque vous avez une histoire à raconter sur quelque chose qui vous est arrivé :
- Un accomplissement
- Un échec
- Quelque chose de fort que vous avez vécu
- Un gros changement
Dans ce cas, ne vous privez pas pour faire un texte plus long.
Si vous le faites, ne faites pas le mystérieux. Allez droit au but dès les premiers mots pour inciter la personne qui les lit à cliquer sur « suite » pour lire toute la légende de votre publication.
Pour vous donner un exemple, j’ai repris le post qui a reçu le plus d’interactions sur mon compte Instagram. Dans ce post, je me suis permis de présenter mon nouvel espace de coworking et d’expliquer pourquoi j’ai fait ce choix de ne plus travailler de chez moi.
À ce jour, la publication a reçu plus de 100 commentaires en réponse à ma question !
Comme vous le voyez, la légende est longue, mais séparée en courts paragraphes avec des sauts de ligne pour faciliter la lecture.
Si vous voulez une astuce pour espacer les paragraphes, appuyez sur la touche « retour » de votre clavier sur mobile une ou plusieurs fois pour laisser des espaces blancs.
Mais attention, un espace est automatiquement ajouté à la fin d’une phrase (si celle-ci ne se termine pas par un emoji).
Vous devez le retirer manuellement pour chaque paragraphe en appuyant cette fois-ci sur la touche « backspace », sinon Instagram ne prendra pas en compte le saut de ligne !
Écrire des publications sur LinkedIn
Depuis son rachat par Microsoft, on dirait que LinkedIn devient toujours plus populaire.
À la différence de Facebook et Instagram, LinkedIn est un réseau plus « sérieux » puisqu’il est constitué en grande majorité de professionnels.
Je ne sais pas si cette statistique est exacte, mais il parait qu’un professionnel sur 3 est sur LinkedIn !
Aujourd’hui, des centaines de personnes trouvent chaque jour de l’emploi grâce à un simple post LinkedIn.
D’autres construisent une marque personnelle forte en publiant des vidéos, des infographies ou de simples publications de ce genre.
J’adore publier du contenu sur LinkedIn.
L’engagement sur les posts est plus important que sur Facebook et plus authentique que sur Instagram, mais il faut savoir s’y prendre.
Il faut comprendre la dynamique dans laquelle les utilisateurs sont quand ils se rendent sur LinkedIn.
C’est pour ça qu’avant de vous expliquer comment écrire sur LinkedIn, je veux d’abord vous rappeler brièvement le contexte de la plateforme.
À l’inverse de Facebook, on ne va pas sur LinkedIn pour se faire des amis. On y va pour construire son réseau.
On n’y va pas non plus pour regarder des photos de chats et encore moins pour publier des photos plus personnelles (comme celles de votre dernière soirée).
Sur LinkedIn, on donne son avis comme sur Facebook et Instagram, mais on le donne sur des sujets qui tournent très souvent autour de notre vie professionnelle.
Vous pouvez raconter des histoires aussi, mais celles-ci doivent rester cohérentes avec le cadre professionnel instauré sur LinkedIn.
Par exemple, si vous êtes créateur ou créatrice d’une marque de mode, n’utilisez pas LinkedIn pour dire que c’est les soldes dans votre boutique.
Personne ne s’en souciera.
Utilisez LinkedIn pour parler des stratégies que vous utilisez pour vendre en ligne, des challenges auxquels on est confronté quand on est créateur dans la mode, d’un nouveau partenariat que vous avez développé avec une autre marque, etc.
Vous avez compris, je pense !
Alors, finalement, comment est-ce qu’on écrit une publication engageante sur LinkedIn ?
D’abord, sachez sur sur Linkedin, vous êtes limité à 3000 caractères par publication (ce qui est très peu), contre 63.206 pour Facebook et 2200 pour Instagram !
Mais ce n’est pas la seule chose qui change.
Sur LinkedIn, vous devez écrire d’une façon un peu différente que sur Facebook et Instagram.
Commençons par les emojis.
Évitez d’en mettre à toutes les phrases. Ce n’est juste pas professionnel.
Pour un post, je pense qu’un bon équilibre se situe entre 5 et 10 émojis maximum (et j’y inclue les émojis du type 👉, 1️⃣, ✅, …). Au-delà de ce nombre, votre post ressemble à un sapin de Noël !
Voici un exemple où l’utilisation des emojis était logique pour comparer la culture US et la culture FR. Les émojis rendent ce post beaucoup plus digeste.
Deuxièmement, évitez à tout prix les fautes d’orthographe. Les utilisateurs y seront plus attentifs sur LinkedIn.
Adaptez aussi votre ton au réseau social.
Adoptez un ton un peu moins décontracté que sur Facebook, mais sans paraître trop sérieux. Il faut simplement trouver le juste milieu.
Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas faire d’humour, mais comme pour les emojis, faites-le avec parcimonie.
Sur LinkedIn, il est aussi important de commencer votre post par un bon hook pour que les utilisateurs cliquent sur « voir plus » pour lire la suite de votre post.
Cela montre à l’algorithme de LinkedIn qu’il y a un intérêt pour votre publication.
Avant d’écrire un hook sur LinkedIn, n’oubliez pas que…
Vous disposez de :
- 5 lignes pour un texte seul
- 3 lignes pour un texte avec un média (image, carrousel, vidéo, gif, lien)
Et le nombre de caractères varie selon si vous êtes sur mobile ou ordinateur :
- Sur mobile :
- Texte seul : 225 caractères soit 5 lignes de 45 caractères
- Post avec média : 135 caractères soit 3 lignes de 45 caractères
- Sur ordinateur :
- Texte seul : 400 caractères soit 5 lignes de 80 caractères
- Post avec média : 250 caractères soit 3 lignes de 83 caractères
Un bon hook sur LinkedIn se structure en 3 étapes :
1) Un postulat simple, clair et clivant.
Les objectifs ?
D’abord, interrompre la mécanique de scroll machinal de l’audience en générant une émotion primaire forte (curiosité, surprise, indignation, colère ou joie).
Ensuite, positionner la thématique du post de façon explicite par l’utilisation des bons mots-clés.
2) Une agitation du problème.
L’objectif est de rendre le problème et/ou la solution d’autant plus palpable par l’intensification de l’émotion primaire générée ou l’ajout d’une information supplémentaire.
3) Un Call-to-click.
L’objectif est de rendre inévitable le clic sur “Voir plus…” en l’invitant explicitement ou en créant un cliffhanger.
Voici quelques exemples.
Je vais commencer par un post que j’ai écrit.
Sur ce post, vous remarquez que je suis en partie la formule que je vous ai décrite.
Je positionne la thématique avec l’utilisation des bons mots clés « publicité Facebook » et « ressources » pour « se former en continu ».
Je n’agite pas le problème. Je préfère rapidement en venir aux ressources que je vais partager : 2 blogs, 2 podcasts et 2 chaînes YouTube.
Pour les connaître, vous devez cliquer sur « voir plus ». C’est mon appel au clic !
Voici un second post dans lequel l’auteur génère une émotion chez le lecteur : étonnement.
« J’ai été assez choqué » nous dit Baptiste suite à ce que lui a dit un patron d’une grosse boîte !
Il enchaîne ensuite par ce que lui a dit mot pour mot le chef d’entreprise … et, si vous faites partie des milliers de créateurs sur LinkedIn, vous devriez normalement avoir envie de lire la suite parce que les premiers mots du post de Baptiste ont certainement dû résonner en vous.
Après tout, pour qui il se prend ce chef d’entreprise pour demander à Baptiste d’arrêter sur LinkedIn ?!
Le hook est grandement responsable de la performance d’un post LinkedIn parce que si votre audience ne se met pas à lire le post, cela indique à LinkedIn que ce post n’est pas intéressant.
Pour le reste, les techniques que je vous ai partagées au début de cet article s’appliquent aussi à LinkedIn. Pour maximiser vos résultats, je vous conseille aussi ces 4 techniques d’écriture :
- Toboggan glissant : chaque phrase donne envie de lire la suivante. Il faut donc éliminer tout ce qui est superflu
- Utiliser des sauts de ligne et emojis pour rendre vos posts plus rythmés
- Alterner entre phrases courtes et longues
- Simplifier l’écriture : le contenu du post, le vocabulaire du post utilisé, rendre l’écriture plus conversationnelle, illustrer avec des émojis
Conclusion
Dans cet article, vous avez appris à écrire des publications pour les réseaux sociaux.
Le message que je voulais vous faire passer c’est que les principes d’écriture d’un post sur les réseaux sociaux ne changent pas d’un réseau social à l’autre.
Quel que soit le réseau social sur lequel vous publiez, je vous conseille de :
- Adopter un ton décontracté
- Écrire des textes courts lorsque c’est possible
- Montrer votre personnalité ou celle de votre marque
- Utiliser la formule AIDA pour écrire un texte percutant
- Terminer par un appel à l’action
Par contre, d’un réseau social à l’autre, la façon de vous exprimer va changer.
Sur Facebook, le côté éducatif est important, mais il ne faut pas oublier de divertir votre audience. Vous pouvez aussi vous prendre un peu moins au sérieux que sur votre site.
Sur Instagram, les photos et les vidéos que vous publiez font déjà une bonne partie du travail pour récolter de l’engagement. La légende de la publication n’en est pas moins importante.
Elle doit rester courte autant que possible et donner du contexte à la publication. De manière générale, les légendes qui contiennent beaucoup de texte sont rarement lues jusqu’au bout sur Instagram.
Sur LinkedIn, les codes changent par rapport à Facebook. L’écriture des posts est différente. Elle est plus directe, plus sérieuse et contient moins d’emojis.
Comme sur Facebook, les utilisateurs LinkedIn aiment se lancer dans des débats ou lire des histoires pour autant qu’ils se limitent au cadre professionnel !
Avez-vous une astuce ou un conseil à partager pour écrire des publications sur les réseaux sociaux ?
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Guide gratuit : Les nouvelles règles du marketing Facebook
Apprenez les fondamentaux du marketing Facebook en 2020 pour développer la visibilité de votre Page Facebook (même avec un petit budget).
Écrit par
Danilo Duchesnes
Danilo est le fondateur de DHS Digital, une agence de publicité Facebook et Instagram qui aide les E-commerces et DNVB (Digitally natives vertical brands) à booster leur croissance en ligne. Il est aussi le créateur du Rendez-vous Marketing, le podcast qui vous aide à développer votre acquisition de clients en ligne.
Article extrêmement intéressant et pertinent, comme d’habitude.
J’avoue une préférence pour Linkedin, au final plus « simple » puisque l’on se retrouve entre professionnels.
Facebook est beaucoup plus aléatoire dans son fonctionnement ; je me demande toujours s’il est préférable de parler de mon activité pro sur mon profil perso (sachnat que celui-ci n’affiche rien de réellement perso) ou sur une page, beaucoup plus difficile à faire remonter en termes d’audience…
Un avis à ce sujet, Danilo ? ?
Je te conseille d’utiliser une Page pour pouvoir sponsoriser tes publications 😉 Cela fait plus « pro » en plus que l’utilisation du profil.
Bonjour Danilo,
Merci pour cet article. J’ai une question au sujet de LinkedIn. Jusqu’ici salariée, j’utilisais assez peu ce réseau social et mes contacts tournent beaucoup autour du même secteur d’activité : celui de l’entreprise pour laquelle je travaille. Depuis qques mois je me suis lancée en Freelance. J’aimerais utiliser LinkedIn pour parler de mon changement professionnel, promouvoir mon activité mais l’essentiel de mon réseau risquent de ne pas être intéressé par mes posts puisque pas concernée par mon activité ! Des conseils ?
Ce n’est pas vrai, Julie ! Ton réseau sera probablement intéressé d’entendre ton histoire et de recevoir tes conseils … je pensais comme toi aussi au début. Clairement, j’aurai dû parlé de mes projets à mon réseau dès le début. Cela m’aurait fait gagné du temps !
Votre article est très bien fait et riche en information. Merci de le partager avec nous!
Je t’en prie Anastasia!
J’adore votre site Web, les articles sont tous top !
Merci beaucoup Tom !
Article original, bonne continuité 🙂
Merci !
Salut, j’ai vraiment aimé votre article et il m’a été utile dans ma rédaction pour une charte éditoriale.
Merci.
Au top, ça fait plaisir Georges!
Merci beaucoup, super article très instructif ! Je vais suivre tes publications de prêt 😉
Merci !
Nice article, very good tips!
Merci 😉