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Depuis le début de cette année, j’ai envoyé plus de 408.699 emails !
Et je ne compte même pas tous les autres emails que j’ai envoyés depuis que je suis blogueur.
Quand j’ai commencé l’email marketing, je n’y connaissais rien ou pas grand-chose.
Je ne savais pas comment structurer un email. Je ne savais pas non plus comment écrire des objets d’emails qui donnent envie d’ouvrir mon email … parce que capter l’attention est la première étape d’un marketing efficace.
Je n’avais jamais utilisé un autorépondeur et les notions de « tags », « listes », « séquences emails » me dépassaient.
J’avais aussi peur de voir des personnes se désinscrire de ma liste email. Après tout, je travaillais dur pour attirer mes premiers inscrits à ma Newsletter.
Bref, je n’avais pas d’expérience et ça se ressentait !
Pendant 2 ans, j’ai envoyé semaine après semaine des emails à ma liste email grandissante et j’ai appris beaucoup de choses sur l’email marketing.
Dans cet article, je vais vous partager mes 7 plus grandes leçons sur l’email marketing. Clairement, mes emails auraient été plus efficaces si j’avais su ça avant.
1) Choisir le bon outil (indice : ne PAS se baser sur le prix)
Si vous êtes complètement novice à l’email marketing, vous avez sûrement dû vous demander comment j’ai réussi à envoyer 408.699 emails en 9 mois à peine !
Rassurez-vous, je n’ai pas envoyé ces emails manuellement.
J’utilise un autorépondeur pour envoyer tous ces emails à un groupe de personnes défini. Il peut s’agir de ma liste complète d’abonnés ou un segment de cette liste.
L’autorépondeur que j’utilise aujourd’hui s’appelle Active Campaign.
C’est l’un des plus connus sur le marché, mais sûrement pas le moins cher ou le plus facile à utiliser.
Ce n’est pas non plus le beau ou le plus « user-friendly », mais il est d’une efficacité redoutable !
Mais, je n’ai pas toujours utilisé Active Campaign 🙁
Pendant un an et demi, j’ai utilisé l’autorépondeur le plus connu et le plus abordable sur le marché pour les newbies. Il s’agit bien sûr de MailChimp !
Quand on le regarde, MailChimp a tout pour plaire :
- Le branding est cool. Le petit singe qui représente la marque nous fait vraiment de l’oeil
- L’interface est jolie et très simple d’utilisation
- Il y a plein de templates très jolis pour envoyer des Newsletters
- Il y a un plan entièrement gratuit jusqu’à 2000 abonnés !
- La plateforme devient PLUS qu’un simple outil d’email marketing. Elle englobe aussi la création de landing pages (et d’autres choses encore)
Le problème de MailChimp, c’est qu’il reste limité du point de vue des scénarios d’automatisation et de segmentation si on le compare aux solutions plus avancées sur le marché comme Active Campaign, ConvertKit, Drip ou Keap (anciennement Infusionsoft).
Pour en revenir à mon histoire, j’ai décidé de migrer sur Active Campaign début 2019 et ce fut un véritable casse-tête parce que j’ai dû :
- Migrer ma liste email et conserver la même segmentation au sein de mes contacts
- Reproduire toutes mes séquences automatisées
- Recréer un nouveau template d’email
- Actualiser tous les formulaires sur mon site !
Ce travail aurait été encore plus long si je l’avais dû le faire aujourd’hui.
Alors, s’il y a bien une leçon que j’ai apprise ce jour-là, c’est qu’il vaut mieux choisir le bon outil directement et ne plus changer ensuite.
Je sais que je resterai sur Active Campaign pendant des années et des années parce que c’est une solution ultra fiable et réputée.
Pour choisir votre autorépondeur, essayez de ne pas trop regarder le prix, mais plutôt les fonctionnalités qui seront utiles pour vous. Par exemple, est-ce que vous aurez besoin de :
- Taguer facilement vos abonnés ?
- Segmenter très précisément vos abonnés ?
- Créer des scénarios d’automatisation complexes qui vont varier selon le comportement de vos utilisateurs ?
- Faire du remarketing par email ?
Bonne nouvelle, tous les outils d’email marketing vont vous présenter en détail leurs meilleures fonctionnalités selon votre type de business (e-commerce, services, blogging, etc.)
La plupart de ces outils vont aussi vous proposer des essais gratuits. Je vous conseille aussi d’essayer plusieurs plateformes pour tester ces fonctionnalités et voir si elles tiennent toutes leurs promesses.
Prenons une des fonctionnalités d’automatisation de mon autorépondeur actuel, Active Campaign.
En 3 clics, je peux créer un scénario puissant qui me permet de retirer automatiquement d’une ou plusieurs listes un contact qui a acheté une de mes formations. Je peux aussi le sortir d’une séquence email automatisée.
Ce même automatisme prend ce contact et le déplace dans une nouvelle liste, une liste client.
De cette façon, lorsque quelqu’un achète une de mes formations, il ne recevra pas mes prochains emails qui essayent de lui vendre la formation qu’il a déjà achetée !
Je pense que l’on peut faire cela sur MailChimp, mais vous savez quoi ?
J’ai cherché pendant des heures comment faire ce scénario et je n’ai jamais trouvé la solution. Vous savez comme moi que lorsqu’on est entrepreneur ou solopreneur, nous n’avons le temps de chercher pendant des heures une simple fonctionnalité.
Pendant des mois, j’ai dû faire ce travail manuellement parce que je n’ai jamais trouvé la solution !
Retenez que vous ne devriez pas vous baser sur le prix d’un autorépondeur pour faire votre choix (le mien me coûte $2000 par an !), mais plutôt sur les fonctionnalités qui sont importantes pour votre entreprise.
2) L’objet de l’email est (vraiment) important
À mes débuts, je passais 3 minutes à rédiger l’objet de mon email.
Après tout, il fallait que j’écrive une Newsletter entière que mes abonnés allaient déguster. Oui, mais … personne ne va la lire si mon objet d’email ne les encourage pas à ouvrir mon email !
C’est ma 2e grande leçon sur l’email marketing.
Un email ne sert à rien si son objet n’encourage pas le lecteur à l’ouvrir.
Il existe une mille et une façons d’écrire des objets d’emails. Il y en a une que j’aime particulièrement bien utiliser et je ne suis pas le seul.
Laissez-moi vous la présenter, mais d’abord jouons un petit jeu.
Avant de commencer, promettez-moi une chose : soyez honnête avec vous-même.
Le jeu est très simple.
Il consiste à choisir entre 2 objets d’emails.
Mise en situation : je viens d’écrire un email sur l’automatisation du ciblage Facebook.
J’ai écrit 2 objets pour cet email, mais je ne sais pas lequel choisir 🙁
Dites-moi simplement lequel de ces 2 objets d’emails vous donne le plus envie d’ouvrir mon email :
- 1 – Automatiser votre ciblage Facebook avec les audiences similaires
- 2 – Une méthode peu connue pour automatiser votre ciblage Facebook
Il y a de très grandes chances que vous ayez choisi le deuxième objet d’email parce qu’il ne vous dévoile PAS directement la solution.
Le premier objet d’email promet un bénéfice clair et direct : automatiser votre ciblage Facebook avec les audiences similaires.
Le deuxième objet d’email vous promet un bénéfice, mais il ne vous dévoile pas directement comment l’obtenir.
Si vous connaissiez déjà l’existence des audiences similaires, auriez-vous cliqué pour lire mon email ? Probablement pas.
Et si le terme « audiences similaires » ne vous parle pas, auriez-vous cliqué pour lire mon email ? Je ne pense pas non plus !
Le deuxième objet d’email est basé sur la curiosité et c’est pour ça qu’il fonctionne mieux que le premier.
Vous connaissez peut-être le « curiosity gap », un biais cognitif qui se définit comme la disparité entre ce que nous savons et ne savons pas.
Notre cerveau veut alors combler l’écart existant entre ce que nous savons et ce que nous ne savons pas … Et cela nous pousse à cliquer ou ouvrir l’email dans ce cas-ci.
La leçon qu’il faut en retenir, c’est que l’objet de votre email est ultra important parce que c’est lui qui va inciter la personne à lire votre email.
La plupart de mes objets d’emails sont basés directement sur la curiosité. Découvrez par vous-même le genre d’objets que j’écris pour mes emails :
-
La page la plus importante d’un site web (et ce qu’elle contient)
- Quand le projet dépasse son créateur (à tous points de vue)
- Le mot le plus important pour réussir dans la vie (et les affaires)
- Écrire des publicités Facebook : inspire-toi de …
- Que faut-il publier sur Facebook en 2019 ?
- Facebook Ads : la pire chose qui puisse arriver à une entreprise
Vous pouvez faire la même chose, mais n’en abusez pas. Tenez toujours vos promesses et dépassez les attentes dans vos emails, sinon vos abonnés auront vite compris que vous êtes juste bon à les faire cliquer.
Pour ne pas exagérer avec la curiosité, j’aime garder un équilibre entre les objets d’emails plus directs (basés sur un bénéfice clair pour le lecteur) et les objets d’emails indirects (basés sur la curiosité).
Voici quelques objets d’emails plus directs pour que vous puissiez voir la différence :
- Le guide du copywriting : vendre et persuader avec les mots
- 10 outils de marketing digital pour gérer sa présence en ligne
- Copywriting Academy disponible jusque dimanche 23H !
- [Copywriting Academy] 4 heures restantes – Dernier rappel
- Comment observer les publicités Facebook de tes concurrents ?
3) Dans l’emailing, la curiosité est votre plus grand ami
Cela a l’air totalement illogique, mais c’est vrai.
Il n’y a pas que les enfants qui sont curieux.
Vos lecteurs (même adultes) restent des personnes curieuses.
Grâce à votre objet d’email, vous avez capté leur attention. Vous les avez incités à ouvrir votre email. Bravo !
Maintenant, l’objectif est d’obtenir un clic ou donner envie à votre lecteur d’ouvrir votre prochain email !
C’est pour cela que vous envoyez des emails, pas vrai ?
Si on prend l’exemple de la promotion d’un contenu, vous allez devoir faire du teasing.
L’idée est très simple : donner envie au lecteur de cliquer sur le lien pour consommer ce contenu.
Vous comprenez bien que vous ne pouvez pas tout dévoiler, sinon le lecteur n’aura aucun intérêt à cliquer sur le lien présent dans votre email.
Pour teaser vos contenus, vous pouvez :
Utiliser des listes à puces
Si vous êtes peu expérimenté, je vous conseille d’écrire quelques listes à puces pour teaser ce que votre lecteur va « découvrir » ou « apprendre » dans votre article.
Regardez comment je m’y prends pour cet article sur le copywriting.
Dans cet exemple, j’ai utilisé différentes formules de copywriting :
- Comparer les opposés : « La différence entre un message ennuyant et un message percutant »
- Le langage spécifique : « 5 techniques de copywriting pour vendre sur le web (garanti) »
- Le bénéfice indirect : « Les 2 formules les plus connues en copywriting pour écrire des accroches persuasives »
J’aurais pu dévoiler ces 2 formules, mais quel intérêt de le dire dans mon email ?
Mon but est de vendre le clic !
Teaser naturellement dans le corps du texte
Si vous êtes plus expérimenté, vous pouvez teaser votre contenu naturellement, comme dans cet exemple.
Si vous lisez ces quelques lignes, vous pouvez constater que j’ai fait du teasing à chaque phrase :
- « 3 marques qui … »
- « Il y a beaucoup à apprendre du copywriting de leurs publicités »
- « … (et comment les appliquer) »
Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de faire autant de teasing que moi. Si cela ne colle pas avec votre personnalité (ou celle de votre marque), n’en faites pas autant.
Une dernière chose.
Si vous envoyez régulièrement des emails ou si vous faites du marketing automation, je vous conseille de construire une suite logique entre chaque email.
L’idée de cette stratégie est de teaser le prochain email, un peu comme le font les réalisateurs des séries que vous regardez sur Netflix.
Vous pouvez vous y prendre de 2 façons :
Parler ouvertement de votre prochain email
Quand je peux faire un lien direct entre le contenu de mon email et le contenu de mon prochain email, je vais directement teaser mon prochain email vers la fin de mon email. Voici un exemple :
Un conseil : surlignez en gras uniquement ce que vous voulez teaser 🙂
Utliser un P.S
La plupart d’entre-nous scrollent directement vers la fin de l’email parce qu’ils savent que c’est à la fin de l’email que se trouve la valeur ajoutée … ou le lien cliquable.
C’est pour cela que le P.S d’un email est souvent vu et lu !
Comme vous le voyez, le P.S de cet email est court et indirect. Je parle d’une « vérité étonnante » sur l’achat de mentions j’aime sur Facebook, sans la dévoiler.
Et je sais que mes lecteurs pensent (à tort) qu’acheter des fans avec la publicité Facebook est une bonne idée.
4) Respecter le ratio 80/20
Est-ce que je vous ai parlé de ma plus grosse erreur avec l’email marketing ?
La plus grosse erreur que j’ai faite était de ne PAS vendre tout de suite.
Pendant plus d’un an, j’ai envoyé des emails qui faisaient la promotion de mon contenu (gratuit), sans jamais … :
- Vendre mes services
- Vendre du coaching
- Et mes futures formations en ligne
Je me croyais tout simplement plus malin que les autres.
Je pensais qu’en fournissant du contenu gratuit toutes les semaines pendant que les autres vendaient leur expertise à leur liste email, j’allais obtenir de meilleurs résultats le jour où j’allais (enfin) vendre.
Le problème, c’est que ce jour est arrivé trop tard.
Les abonnés de ma Newsletter devaient penser que je n’avais rien à vendre ou que j’avais peur.
En réalité, j’avais déjà quelque chose à vendre (mes services), mais j’avais peur de les promouvoir. J’avais peur d’être jugé et j’avais encore plus peur de perdre des abonnés.
Après avoir lancé mon premier produit digital, Facebook Ads Academy, j’ai été un peu déçu des résultats (j’explique toute l’histoire dans cet article).
(La première version de la page de vente de Facebook Ads Academy)
Je m’attendais à beaucoup mieux compte tenu du fait que j’avais donné sans rien attendre en retour pendant plus d’un an.
Après le lancement, j’ai compris les causes de mon « échec ».
Mes abonnés ont été pris à froid. Je leur ai donné beaucoup trop de valeur si bien qu’ils se sont demandé s’il y avait un réel intérêt à payer pour ma formation puisque je donnais déjà tout sur mon blog.
C’est toujours le cas aujourd’hui, sauf que maintenant, j’ai trouvé un équilibre entre le partage de valeur (gratuitement) et la vente.
J’applique tout simplement la règle de Pareto pour offrir 80% du temps de la valeur (sous forme d’articles ou de conseil) à mes abonnés et promouvoir ce que j’ai à promouvoir 20% du temps.
Au final, j’ai appris que je peux donner de la valeur, mais aussi en recevoir au travers de la vente de mes formations ou de mes services.
J’avais déjà compris que pour gagner de l’argent, il faut avant tout créer de la valeur, du désir et un besoin chez mon prospect.
Seulement, je ne faisais QUE ça. Je n’étais jamais dans une logique de vente. Voilà pourquoi ma stratégie d’email marketing était vouée à l’échec.
Pour établir une bonne stratégie d’emailing, donnez 80% du temps et demandez (vendre/promouvoir) 20% du temps.
(Note : pour un site e-commerce, il est évident que vos Newsletters seront axés sur la promotion de nouveautés, des deals exclusifs ou des promos, sauf que vos abonnés se sont inscrits pour CETTE raison).
5) Il existe une formule gagnante pour écrire n’importe quel email
Avec le temps, j’ai appris à structurer mes emails TOUJOURS de la même façon.
Il est temps de vous partager cette formule gagnante pour écrire n’importe quel email, qu’il ait comme objectif de partager un contenu gratuit, un simple conseil ou vendre !
L’idée de cette formule est de « diviser » votre email (et son objet) en 3 sous-parties :
- La première partie de votre email consiste à attirer l’attention et « exciter » le lecteur. C’est le rôle de l’objet et des premières lignes de votre email (l’accroche)
- La seconde partie de votre email a pour but d’éduquer. Souvent, vous allez éduquer au travers d’une histoire, une série de leçons et conseils.
- La troisième et dernière partie de votre email a pour but de provoquer une action : un clic ou une réponse. Retenez que pour chaque email, vous devriez avoir un seul appel à l’action
Prenons l’exemple d’une de mes Newsletters hebdomadaires.
L’objet de l’email et l’accroche captent l’attention. Leur seul but est que le lecteur ouvre mon email et se mette à lire les premières lignes.
En affirmant que j’ai écrit « environ 150 articles de blog et presque un millier de publications sur les réseaux sociaux », je veux qu’il se dise :
« Wouah, cet email m’a l’air vraiment intéressant ! Je veux continuer à lire pour savoir ce que je vais en retirer ».
Ensuite, j’aime bien faire la transition entre l’accroche et le corps de mon email en racontant une anecdote. Parfois, j’écris des anecdotes de 2 lignes, parfois des anecdotes plus longues.
Le but est toujours le même : créer une connexion, éduquer, communiquer mes idées avec une histoire. Souvent, je partage des leçons ou résultats concrets à la suite de mon histoire.
La dernière partie de mon email est consacrée à l’appel à l’action. À ce moment-là, je vends le clic. Je rajoute un ou 2 liens vers le contenu et je fais du teasing.
Cette formule peut également s’appliquer pour vendre un produit ou faire une annonce spéciale.
Par exemple, si je devais annoncer la sortie d’un produit, je n’enverrais pas un email de ce type :
C’est trop direct.
Il n’y a aucune histoire derrière ce produit et aucune émotion sous-jacente.
J’ai juste l’impression que le marketeur me balance son produit, et puis s’en va.
À la place, j’enverrai un email structuré de cette manière :
Cet exemple est bien meilleur.
Certes, je suis en train de vendre par email, mais j’explique pourquoi je fais ce que je fais. Je raconte l’histoire derrière mon produit.
Je raconte aussi les problèmes auxquels je faisais face (ou ceux de mes clients) et je positionne mon produit comme LA solution à ces problèmes.
Cet email est bien plus convaincant. Il récoltera davantage de clics et des ventes surtout.
Dans son guide sur le copywriting, Brian Dean donne une formule assez proche de celle que je vous ai partagée pour écrire une Newsletter. Je vous laisse la découvrir aussi dans cette belle infographie.
Brian Dean conseille aussi de conclure votre email par un P.S pour réitérer votre appel à l’action ou teaser votre prochain email.
6) Il faut parfois faire le ménage dans sa liste (et c’est mieux comme ça)
J’ai une confession à vous faire.
Si vous êtes inscrit à ma Newsletter et que vous arrêtez d’ouvrir mes emails, je vais moi-même vous désinscrire de ma liste email. Je ne vous veux pas dans ma liste email si vous n’êtes pas intéressé par ce que j’ai à vous offrir.
En plus, je risque d’avoir de gros problèmes …
Les fournisseurs de services de messagerie (Gmail, Hotmail, etc.) détectent si les emails d’un expéditeur sont ouverts (ou pas).
Si peu de personnes ouvrent les emails de l’expéditeur, en proportion du nombre d’emails envoyés, Gmail enverra les prochains emails dans le dossier « Spam » de votre boite mail puisqu’il supposera que vous n’êtes pas intéressé.
En plus, il remarque que d’autres personnes ne le sont pas non plus.
Gmail veut VOUS protéger.
Laissez-moi vous l’expliquer autrement pour que vous puissiez bien comprendre.
Si en tant qu’expéditeur, vous envoyez 100 emails et que seulement 2 personnes sur 100 ouvrent vos emails, les fournisseurs de services de messagerie comme Gmail vont rapidement vous catégoriser comme un spammeur.
En conséquence, votre taux de délivrabilité va chuter. Une plus grande proportion de vos emails n’arriveront pas dans la boite de messagerie principale de vos abonnés. Ils arriveront davantage dans le dossier « Spam » ou « Promotion ».
Pour éviter cela, vous devez nettoyer votre liste email afin qu’elle soit « saine ».
Le but n’est PAS d’avoir des milliers d’abonnés qui ne lisent pas vos emails, mais plutôt d’avoir une liste de qualité dont les membres interagissent avec vos emails.
La plupart des autorépondeurs comme Active Campaign ou MailChimp ne proposent pas un service de « nettoyage » de votre liste email. Après tout, ce n’est pas dans leur intérêt que vous ayez moins de contacts chez eux, sinon vous paierez un forfait moins élevé.
Vous devez donc manuellement faire le tri dans votre boite mail.
Sur Active Campaign, je fais le tri en passant par les segments.
Concrètement, je crée un segment qui comprend toutes les personnes qui n’ont plus ouvert mes emails depuis un certain temps ET se sont inscrites il y a plus d’un mois.
Je fais également attention d’exclure mes clients pour ne pas les supprimer de mon autorépondeur ou les désinscrire de ma liste principale par accident !
Après avoir cliqué sur le bouton « view contacts », je peux très facilement désabonner de ma liste email principale tous ceux et celles qui n’ouvrent plus mes emails.
Je reconnais que ce n’est jamais facile d’appuyer sur le bouton « Supprimer », mais je sais que c’est comme ça que je continuerai à être bien vu par Gmail et les autres fournisseurs de services de messagerie.
Et il a une dernière chose que j’ai apprise en rapport avec les désinscriptions.
Avec le temps, vous remarquerez de plus en plus de désinscriptions et de légères plaintes de désabonnement au fur et à mesure que votre liste email grossit.
C’est tout à fait normal.
La majorité des désinscriptions veulent dire « je ne suis pas intéressé » ou « ce n’est plus le moment ».
Elles vous indiquent aussi que vos emails sont suffisamment polarisants pour qu’il y ait des personnes qui se disent que votre contenu n’est tout simplement pas fait pour elles. Et c’est bien mieux comme ça.
Un taux de désabonnement normal se situe entre 0,2 et 0,5%.
Personnellement, j’ai rarement observé un taux supérieur à 0,5%, même pour mes emails les plus polarisants ou vendeurs !
7) Cette série américaine m’a appris à vendre par email !
Connaissez-vous la série Seinfeld ?
Seinfeld met en scène le quotidien de 4 amis célibataires. La série a eu énormément de succès et pourtant tous les épisodes ne parlaient de rien.
Ils étaient juste basés sur la vie quotidienne de nos 4 amis et leurs tracas, si bien que la série est considérée comme « a show about nothing ».
Quel est le rapport avec le marketing par email ?
Le succès de cette série vient du fait que les acteurs arrivaient à créer une connexion émotionnelle avec leur audience parce qu’elle pouvait s’identifier à eux et les comprendre.
Depuis, les professionnels du marketing par email ont découvert le même phénomène : les emails qui n’ont pas l’air vendeurs sont ceux qui permettent de vendre le plus.
L’idée derrière les « emails Seinfeld » est de vendre sans avoir l’air de vendre.
Comment ?
Vous l’avez deviné : en racontant une histoire (courte ou longue) et en faisant le lien entre cette histoire à votre produit/service.
Les « emails Seinfeld » sont considérés comme des emails de promotion indirecte parce que vous ne parlez pas directement de votre produit/service.
En pratique, vous devez être inventif et trouver des histoires qui vont bien avec votre produit.
Imaginons par exemple que vous vendez une nouvelle crème hydratante, vous pourriez raconter des histoires sur :
- Des problèmes de peau causés par une forte exposition au soleil
- La frustration que vous aviez avec les crèmes traditionnelles
- Les messages loufoques que vous lisiez sur Doctissimo avant d’inventer le remède pour vos problèmes de peau
- […]
Avec la pratique, vous deviendrez meilleur avec le temps.
Je vous conseille de noter toutes des histoires potentielles que vous pourriez raconter pour ne pas les oublier.
Conclusion
À chaque fois que j’écris ce genre d’articles, d’autres idées me viennent en tête.
J’ai pensé à la personnalisation des emails, l’importance de segmenter vos emails avec des tags, construire l’attente et l’anticipation avant de dévoiler un nouveau produit, mais ces conseils se trouvent déjà sur des dizaines d’autres blogs !
J’ai préféré vous partager de véritables retours d’expérience et j’espère que ça vous servira.
Pour résumer, prenez le temps de choisir l’outil le mieux adapté à vos besoins avant de vous lancer dans l’email marketing.
Quand vous écrivez vos emails, écrivez plusieurs objets d’emails et assurez-vous qu’ils aient une touche de curiosité. Faites aussi du teasing au sein de votre email pour vendre le clic.
N’oubliez pas de respecter le ratio 80/20, au risque de saturer vos abonnés. Trop de promotions tuent la promotion.
Vous remarquerez d’ailleurs que certains de vos abonnés ne lisent plus vos emails, vous devriez donc nettoyer votre liste email une fois par mois pour éviter de vous retrouver avec une liste « morte ».
Si vous faites de l’email marketing, n’hésitez pas à partager dans les commentaires les leçons que vous avez apprises. Tous les avis sont bons à prendre.
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Écrit par
Danilo Duchesnes
Danilo est le fondateur de DHS Digital, une agence de publicité Facebook et Instagram qui aide les E-commerces et DNVB (Digitally natives vertical brands) à booster leur croissance en ligne. Il est aussi le créateur du Rendez-vous Marketing, le podcast qui vous aide à développer votre acquisition de clients en ligne.
Merci Pour cette article. tu supprime tes leads apres combiens de mois d’inactivites ? 2-3-4-5-6 ou plus ?
Merci de ton retour
3 mois 🙂
Cet article était très intéressant, comme d’habitude. Toujours pleins de bon conseils à piocher.
Nous utilisons Campaign Monitor pour nos emails et il ne fait également pas partie des moins chers non plus. Ce qui est intéressant c’est que dans la version optimum, les abonnés sont automatiquement classés dans des catégories présentielles, selon la date à laquelle ils ont ouvert un de nos emails pour la dernière fois. .
Merci pour l’info Will, c’est intéressant 🙂
Bonjour Danilo,
j’ai créé une automation pour nettoyer ma liste, basée sur un silence de 60 jours, je lui envoie un email final « Vous êtes mort ? » et dedans je l’invite à cliquer sur un lien pour rester dans la liste dans le cas où ce sera un incident de parcours… sinon, DELETE 🙂
Bien vu Patrick 😉
C’est intéressant, cela permet de mieux prendre en main AC ! Au plaisir d’échanger
Merci Marion! 🙂 N’hésite pas à me rejoindre sur Instagram ou LinkedIn pour échanger.